De l’indécision à la détermination

Simone Caron étudie au cégep en Sciences, Lettres et Arts au Collège Jean-de-Brébeuf. Lors de son entrée à l’université, il y a quelques années, elle est indécise quant au parcours professionnel qu’elle souhaite emprunter. Elle explore le génie et la biologie avant de compléter son baccalauréat en géographie environnementale, et effectue ensuite une maîtrise de recherche en géographie à l’Université de Montréal.

« J’ai toujours aimé l’environnement et les sciences, se souvient-elle. Surtout, les interactions entre le monde biotique et abiotique. J’aime faire des liens entre la géographie physique et humaine, de même qu’étudier les phénomènes à plusieurs échelles, sous plusieurs lentilles. » Simone fait preuve de beaucoup de détermination et d’assiduité durant son parcours académique. Elle accède au cheminement honor pour son baccalauréat et se mérite le premier prix de la bourse Fernand-Seguin 2022, un programme de stages pour la relève en journalisme scientifique.

La démocratisation du savoir

Durant ses études universitaires, Simone développe une passion pour les communications scientifiques en écrivant pour la revue étudiante GéoLibre : il devient clair pour elle que ce sera sa carrière. « Je suis de nature très curieuse et je souhaite avoir une influence positive sur le monde, indique-t-elle. Le journalisme scientifique est pour moi une manière d’apprendre constamment, tout en démocratisant le savoir. »

Grâce à la bourse Fernand-Seguin, elle réalise plusieurs stages de journalisme scientifique à Radio-Canada, à Québec Science, aux Débrouillards, au Soleil, à La Presse et à Sciences et Avenir. « J’ai produit des reportages sur le terrain, et j’ai même eu des cours de narration avec Charles Tisseyre. Quand j’étais en stage auprès des jeunes pour Les Débrouillards, j’ai participé à créer cet émerveillement pour les sciences chez eux. Je me suis fait beaucoup de contacts. En une année, j’ai appris le métier de journaliste, alors que je n’en connaissais rien avant! », explique-t-elle.

Offrir des solutions à la population

Simone s’intéresse surtout à l’environnement et au journalisme de solutions. La vulgarisation des sciences est très importante pour elle, puisque cela permet à la population d’être bien informée sur les enjeux scientifiques. Elle aime beaucoup parler de solutions, car, selon elle, si on veut agir pour les changements climatiques, la pollution et la biodiversité, c’est important de parler des solutions pour inciter les gens à vouloir participer au changement. « Les textes négatifs et déprimants lassent les gens, qu’on perd à la cause environnementale. Expliquer et s’émerveiller devant la nature donne le goût de la protéger. »

À l’écoute des opportunités

Simone est actuellement en stage à Sciences et Avenir à Paris. Pour le futur, elle souhaite demeurer dans le domaine de la communication scientifique, mais reste à l’écoute des occasions qui se présenteront. Elle caresse aussi le projet de créer un balado sur YouTube ou une autre plateforme. Quoi qu’il en soit, nous suivrons avec intérêt le parcours prometteur de cett